Rationalisation des arrêts
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Rationalisation des arrêts
La rationalisation des arrêts consiste à diminuer le nombre d’arrêts d’une ligne de transport public en vue d’y améliorer la vitesse commerciale.
Suivre ce principe général est considéré comme une bonne pratique, mais ses inconvénients sont nombreux.
Avantages
- Amélioration de la vitesse commerciale liée aux accélérations et décélérations pour les arrêts
- Amélioration de la vitesse commerciale liée au moindre temps passé aux arrêts (embarquer 10 voyageurs à un arrêt prend moins de temps qu’embarquer 5 voyageurs à un arrêt et 5 voyageurs à un autre)
- Amélioration de la régularité en supprimant l’élément perturbateur que constitue un arrêt avant un feu télécommandé (le temps d’arrêt étant variable, il rend difficile la programmation efficace des feux)
- Diminution du nombre de points d’arrêts à entretenir, aménager, équiper, inspecter, etc.
Inconvénients
- Diminue l’accessibilité physique du réseau : plus grandes distances de marche pour les utilisateurs, ce qui peut aller à l’encontre des attentes des populations fragilisées pour qui la marche à pied est pénible.
- Nécessite souvent la construction de nouveaux arrêts car supprimer un arrêt et se reporter sur les arrêts voisins conduit souvent à des interdistances déséquilibrées.
- Crée l’hostilité des riverains confrontés à un arrêt qui n’existait pas avant.
- Dans les faits, il est rare que la nouvelle localisation d’arrêt soit meilleure que la précédente.
- Est souvent impossible à réaliser car l’obligation de maintenir certains arrêts à des endroits bien précis (correspondances avec d’autres lignes, sécurisation d’une école ou d’un établissement de soins) annihile toute marge de manœuvre.
Normes
<TODO: interdistances-types, rayons de captation>
Mesures de mitigation
<TODO: normes différentes pour les grandes lignes et les lignes de quartier>