« Télécommande des feux » : différence entre les versions
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* les contrôleurs de feux doivent être en bon état (risque : vandalisme ou pannes causées par des impétrants ayant sectionné des câbles) | * les contrôleurs de feux doivent être en bon état (risque : vandalisme ou pannes causées par des impétrants ayant sectionné des câbles) | ||
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Une convention a été signée entre De Lijn et la Région pour utiliser le MS12 sur la ligne 358 Bruxelles – Leuven. | Une convention a été signée en 2014 entre De Lijn et la Région pour utiliser le MS12 sur la ligne 358 Bruxelles – Leuven. Des essais ont été menés avec De Lijn pour équiper certains bus et tester le système. L’objectif est de traiter les lignes des autres opérateurs comme des lignes de la STIB, à savoir que tout le monde émet des télégrammes. Le système est programmé pour octroyer la priorité entre lignes selon un ordre préétabli (il n’y a pas de hiérarchie prédéfinie entre la STIB et De Lijn, tout dépend de l’importance relative entre deux lignes aux endroits de conflits). | ||
En Région flamande, les véhicules de la STIB ne disposent pas de la télécommande des feux. (À nuancer, il existe des dispositifs spéciaux gérés par la STIB pour les lignes de tram 39 et 44.) | En Région flamande, les véhicules de la STIB ne disposent pas de la télécommande des feux. (À nuancer, il existe des dispositifs spéciaux gérés par la STIB pour les lignes de tram 39 et 44.) | ||
Dernière version du 7 septembre 2020 à 21:17
Télécommande des feux
La télécommande des feux est une technique consistant à gérer les feux d’un carrefour de façon dynamique en vue de faciliter la progression des transports publics au moment où leur présence est détectée.
Fonctionnement (généralités)
À Bruxelles, le système fonctionne de manière automatique sans intervention des conducteurs.
Le véhicule (tram ou bus) émet un télégramme, contenant diverses informations, notamment : numéro du véhicule, numéro de ligne et destination. Ce télégramme est envoyé par ondes radio sur un canal dédié.
Le contrôleur de feux reçoit le signal et détermine, selon des critères prédéfinis, l’action à prendre : prolonger le temps de vert sur une branche, anticiper le passage au vert d’une autre branche… ou rien.
Certains réseaux ajoutent une fonctionnalité spécifique, sous la forme d’un message émanant du contrôleur de feux à destination des conducteurs de véhicules de transport public, pour leur informer que leur demande a été prise en compte. Cela peut par exemple prendre la forme d’un feu blanc clignotant, voire d’une notification directement dans le poste de conduite du véhicule.
Conditions de réussite
Une télécommande des feux efficace nécessite plusieurs facteurs :
- les équipements embarqués doivent être en bon ordre de marche (risque : pannes, vétusté)
- les télégrammes doivent être au bon format et doivent parvenir jusqu’aux controleurs de feux (risques : mauvaise programmation, déviations non programmées, saturation des canaux radio)
- les contrôleurs de feux doivent être équipés correctement (risque : contrôleurs d'ancienne génération n'acceptsnt qu'une programmation statique ou un nombre limité de phases)
- les contrôleurs de feux doivent être en bon état (risque : vandalisme ou pannes causées par des impétrants ayant sectionné des câbles)
- les feux doivent avoir été préprogrammés (risque : ressources manquantes pour programmer des grilles adéquates)
- la grille de feux proposée doit être efficace (risque : ressources manquantes pour programmes des grilles adéquates, surtout pour fournir des grilles selon le type de jour et l’heure)
- la programmation des feux doit assurer la priorité aux transports publics (risque : pression de la part des autres modes de transport ne voulant pas être lésés)
- le bus/tram doit pouvoir circuler de manière fluide entre le point de détection et le carrefour (risque : sans sites protégés la télécommande des feux est inefficace – l’affirmation que la télécommande « remplacerait » des sites propres est erronée)
- le carrefour doit pouvoir être traversé aisément (risque : automobilistes qui s’engagent dans un carrefour bouché en bloquant tout)
Territoire et opérateurs
La Région de Bruxelles-Capitale utilise un système dénommé MS12.
Les véhicules de la STIB sont tous équipés des systèmes embarqués leur permettant de composer des télégrammes aptes à être utilisés par le système MS12 et de les émettre sur les canaux radios de la Région. En complément, il existe 14 carrefours où ce n’est pas une réception de télégrammes radio mais un système de détection fixes (ces systèmes détectent la présence d’un véhicule simplement en repérant une masse métallique, ou sont implantés dans la ligne aérienne et s’activent au moment du contact physique avec le pantographe d’un tramway).
Une convention a été signée en 2014 entre De Lijn et la Région pour utiliser le MS12 sur la ligne 358 Bruxelles – Leuven. Des essais ont été menés avec De Lijn pour équiper certains bus et tester le système. L’objectif est de traiter les lignes des autres opérateurs comme des lignes de la STIB, à savoir que tout le monde émet des télégrammes. Le système est programmé pour octroyer la priorité entre lignes selon un ordre préétabli (il n’y a pas de hiérarchie prédéfinie entre la STIB et De Lijn, tout dépend de l’importance relative entre deux lignes aux endroits de conflits).
En Région flamande, les véhicules de la STIB ne disposent pas de la télécommande des feux. (À nuancer, il existe des dispositifs spéciaux gérés par la STIB pour les lignes de tram 39 et 44.)